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Interview Nathaniel Suissa

L’équipe Digidiom 13/11/2019 Temps de lecture : 6 min

Nous avons interviewé Nathaniel Suissa, le fondateur Capteev. Découvrez son parcours et ses motivations.

Digidom image societe de domiciliation

Peux-tu te présenter ?

Je suis le fondateur de Capteev, une plateforme d’influence pour aider les marques à communiquer avec les influenceurs, comme les personnes qu’on peut trouver sur instagram ou youtube. 

Peux-tu présenter ton projet ?

Mon parcours j’ai fait des études de finance, où justement cette approche finance m’a donné le goût pour les KPI dans  le web et pour avoir une optique de performance dans le web. On a voulu appliquer ça au levier de l’influence. 

T’as déjà créé d’autre projet avant Capteev ? 


On a fait une agence SEO qui s’appel BYME Media. L’idée est la même que pour l’influence, faire du référencement naturel, dans un objectif de générer des prospects qu’on peut revendre à des clients d’un même secteur donc toujours un objectif de performance mais dans le référencement, qui a été pour moi un premier pas dans le digital.

Elle tourne encore cette première boîte que tu as créé ? 

Oui toujours. 

C’est la première boîte que t’as créé ?

Oui

Tu l’as créé à quel âge cette première boîte ? 

27 ans.

T’as créé une première boite qui tourne encore et t’en a créé une deuxième. Pour ces deux boîtes, c’était une question de passion ou d’opportunité qui t’as donné envie de créer ces boîtes ? 

La première c’était plutôt le hasard parce que une personne qui est investisseur dans le Web cherchait à monter une boîte dans les média. Donc on l’a monté ensemble et on s‘est rendu compte que le business modèle devait tourner autour du SEO donc on s’est formé à ça pour justement avoir un business modèle qui dépende du référencement naturel en s’entourant des bonnes personnes dans le milieu.

Donc c’est plutôt le hasard qui fait que quand tu commences dans le digital tu sais pas forcément dans quoi tu vas te spécialiser et c’est justement en cherchant ton business modèle que ça te donne la voix.

Et la deuxième boîte Capteev, c’est plus une opportunité parce que le marketing d’influence ça commence à être à la mode depuis deux ou trois ans et quez justement on a vue une opportunité dans ce domaine la à un instant T.

Quand est-ce que tu as créé quand Capteev ? 

Il y a deux ans

T’as senti l'opportunité arrivait dans ce domaine ?

On a senti l’opportunité parce qu’il y avait peu de boîtes qui offrait des services technologique dans ce domaine. 

Est-ce que tu te rappels de tes premiers clients sur Capteev il y a deux ans, tu peux nous raconter comment ça a démarré ?

Ba en fait au départ, c’est toujours pareil tu connais pas forcément ton business modèle parfait. Donc t’échange avec différents clients qui peuvent être à même de faire de l’influence. Pour la plupart du temps au début tu fais beaucoup d’agence, beaucoup de services pour essayer de comprendre les besoins du clients. C’est pas forcément ce que tout le monde aime faire du service à de l’agence. Et au fur et à mesure que tu comprends les besoins des clients tu arrives à rendre ta technologie plus mature pour la vendre de manière mensuelle comme du SAAS et pouvoir devenir plus Scalable par rapport à ton domaine. 

Donc tes premiers clients c’était d’abord aller vendre ton savoir faire en tant qu’agence et petit à petit tu t’es spécialisé dans un domaine ?

Pour se vendre en tant qu’agence il faut une approche différente des autres, on se vend d’abord en tant qu’agence outillé. Les autres ne sont pas outillé c’est des agences classique, des boite de RP. Avec les différents aller retour clients on peut justement faire en sorte que ces outils s’améliorent avec le temps et deviennent le centre de ton business avant le service. Faire en sorte que ton business modèle dépend d’abord de l’outil et non du service alors que tu commences à l’inverse par de l’agence. 

Depuis que tu as évolué, t’as combien de clients à peu près ?

Il y a certain clients qui veulent rester en tant qu’agence et qui vont demander que du service et une partie des clients qui sont assez mature pour utiliser un outil par eux même de manière indépendante, ça dépend vraiment de comment sont staffés les boîtes dans le pôle digital. Donc les clients sont répartis moitié moitié entre les deux, même si on essaye de réduire la partie agence au fur et à mesure pour justement être de plus en plus scalable et optimiser la capacité humaine de la boîte.

Au début tu fais que de l’agence que de l’accompagnement petit à petit ta techno tu l’améliores, t’arrives à recruter des nouveaux clients sur de l’outil sans accompagnement.
Petit à petit t’arrives à 50 50 entre les deux jusqu’à tirer vers le 0% agence, si c’est possible, même si tu sais qu’il ya toujours des clients qui ont besoin d’assistance et tu peux pas dire non. 

Comment tu as été les chercher ces clients grâce à ton réseaux, du seo, un blog ? 

De un, il faut savoir cibler les types de clients que tu cherches et qui peuvent correspondre à ton produit pour gagner du temps. Justement grâce aux expériences précédentes tu sais comment mieux cibler tes clients en fonctions de ton produit. Nous notre cible c’était des PME ou des Grands Compte. Mais parmi ces PME ou ces Grands Comptes il faut savoir lesquels sont les plus à même d’utiliser les levier marketing qui sont l’influences. C’est des gens qui ont déjà un peu d’expérience qui font déjà appel aux réseaux sociaux un minimum contrairement à d’autre qui sont pas du tout présent sur les réseaux sociaux et qui ne vont pas faire d’influence s’ils font pas d’abord du facebook ou de l’instagram.

Donc d’abord tu cible et tu les segmente. 

Ensuite on est pas sur une approche SEO ou blog. c’est vraiment du comerciale en direct, parce que dès que t’es sur des outils ou des services qui valent cher ou pas 10 euro par mois. Il faut une approche commerciale one to one et un rapport humains plus que dans d’autre business modèles.

Et ça coûte combien ton outils ?

C'est 500 euro minimum par mois. 

Autre domaine, est-ce que tu as rencontré des freins administratifs qui t’ont bloqué dans ton parcours d’entrepreneur ? 

 

Quand tu crées ta première boîte t’as toujours des difficultés parce que c’est la première fois que tu le fait donc tu sais pas forcément comment bien faire les choses. 

De plus les gens ont tendance à créer la boite et la structure administrative avant de vendre. Dans mon entourage et pour ma première expérience, on a eu tendance à vouloir monter la boîte longtemps avant d’avoir été capable de faire la première vente donc ce qui implique des frais administratif et d’expert comptable inutile pendant trois/quatre mois.
Et de deux on savait pas ou domicilier notre entreprise parce qu’on sait pertinemment à l’avance que tu vas changer de bureau, que vas vouloir grandir et prendre des bureau plus grand est ce que tu t’amuses a domicilié ta boite dans tes premiers bureaux ou chez toi pour récupérer le courrier et pas avoir à changer d’adresse. Digidom a fait partie des possibilités qui ont pu nous aider. 

T’as eu d’autre frein autre qu’administratif pour commencer à vendre ou rentabilisé ou financier ?

Les freins sont surtout lié à la compta et aux frais, tu reçois beaucoup de lettre et d’impôt auquel tu t’attendais pas forcément avant.
De 1, Déjà savoir faire le tri entre ce qui est faux et ce qui est vrai.
De 2 savoir comment organiser tes documents sans que l’expert comptable ne te le dise. Parce que l’expert comptable, il reçoit tes document et traite des ligne de comptabilité il va pas forcément t’aider dans l’organisation administrative personnel. 

C’est l’organisation des documents qu’il faut apprendre, apprendre à être organisé, à faire la différence entre ce qui est déduit ou pas sur la TVA des choses que les experts comptables n’ont pas forcément le temps de te faire part surtout quand tu démarres et que tu emprunte pas un budget énorme pour ton expert comptable.

Quand tu as démarrés d’ailleur tu t’es financé comment ? 

On a commencé avec des fonds propres. 

Tu te payais au début ? 

On avait pas besoin de se payer durant les 6 premiers mois, donc les fonds propres étaient surtout dédiés aux frais, bureau, experts comptable, développement ce qui était déjà pas mal. Avant de pouvoir se payer.

Finalement entreprendre c’est pas un métier facile, qu’est ce qui toi t’as donné envie d’entreprendre, de créer ton propre projet, d’aller affronter cette galère administrative ?

Ce qui est intéressant dans l’entrepreneuriat, c’est que t’as aucune journée comme les précédentes, contrairement quand t’es employé tu peu avoir tendance, dans beaucoup de boulot, en dehors du digital, à avoir des journée assez répétitive, de te fatigué et de na pas avoir de sens à donner à ta carrière.
 

T’as été salarié dans ta carrière avant d’entreprendre ?

Oui, et c’est moins exaltant dans le sens ou tes journées sont plus semblables les unes aux autres que quand t’es entrepreneurs, même si t’as des haut et des bas. 

Pour toi c’est plus dur d’être entrepreneur ou salarié ?

C’est plus dur d’être entrepreneur mais c’est plus kiffant, t’as plus d’adrénaline. Donc après ça dépend des profils. C’est comme les trader, il y a des gens qui mettent leurs argents dans les livrer A et d’autre qui prennent plus de risque dans leurs investissement, c’est un peu ça. 

Chez les entrepreneurs, j’ai remarqué  que lorsque qu’il commence leur projet et que les premiers clients arrivent il bosse 24h sur 24 du matin au soir et même le week-end. As-tu vécu la phase 24h/24h ? 

La phase H24 ne s’adresse pas à tout le monde je pense. Y’en qui monte des boîtes qui sont déjà mariés qui ont déjà des enfants, même si c’est pas mon cas. C’est sur que qaund tu es dans la tech, dans le digital, tu peux avoir une forte probabilité d’avoir besoin d’un MVP ou d’un produit à vendre pour pouvoir le vendre. Donc le défi c’est de sortir un premier produit le plus rapidement possible pour pouvoir le vendre. Donc là oui tu vas bosser H24 pour être prêt à le vendre et préparer ta stratégie commerciale liée à ça. Parce que si tu n’es pas efficace dans ta manière de construire un premier produit, bas tu passes un an à le développer et bas c’est un an ou tu fais pas de rentrer ou tu auras du mal à faire des rentrés d’argent. Alors que si tu met 3 mois à faire ton produit tu pourras vendre beaucoup plus vite. 

Pour toi le passage 24/24 il est pas forcément obligatoire ?

 

Dans le digital, c’est souvent important de le faire parce qu’il faut souvent un premier produit un premier à vendre ou quelque chose à proposer. Alors que dans des métiers plus classique si tu es expert comptable ou avocat t’as pas forcément besoin d’un site d’un produit particulier parce que tu vend ton temps. 

Un terme qu’on ressent beaucoup chez les entrepreneurs c’est l’envie d’être libre, est-ce que toi tu te sent libre d’entreprendre ou est-ce que sachant que l’entrepreneuriat c’est aussi beaucoup de contraintes sur plein de choses est-ce que tu te sent libre d’entreprendre ?

Aujourd’hui on se sent libre parce qu’on est à un stade du business ou il y a pas des dizaines d’employés. Mais justement c’est toi qui détermine ton ambition donc si tu veux être très ambitieux, tu vas être amené à recruter de plus en plus de monde et c’est justement ces personnes qui vont être sous ta responsabilité qui vont te rendre petit à petit “prisonnier” de ton business, parce que c’est toi qui est responsable de leur bien être de les faire aimer ce qu’il font de leur inculquer l’esprit de l’entreprise, des choses comme ça. Tu deviens un peu “prisonnier” en temps, parce que tu vas passer plus de temps à faire du management mais aussi ça te permettra potentiellement de mieu déléguer des choses si tu t’absentes et ne pas faire en sorte que ta boîte dépende uniquement de ta présence. T’as des avantages et des inconvénients.

Si tu avais un conseils pour les entrepreneurs qui se lancent ou quelque chose à ne surtout pas faire quand on entreprend ?

Les seuls conseilles que je peu donner c’est surtout dans le digital, c’est la où il ya des spécificité dans les boîtes par rapport à d’autre domaines plus classique. mais les conseils que je peu donner c’est de perdre le moins de temps possible sur le développement d’un MVP ou un produit parce que c’est du temps perdu avant de vendre. Et de tester le plus rapidement possible, le plus de choses possibles, pour essayer justement de comprendre les freins à la vente et à trouver le bon business modèle pour sa boîte. 

On peut dire échouer le plus rapidement possible parce que c’est en trouvant les points de frictions qu’on pourra améliorer son business.

Echou pour t’améliorer.

 


L’équipe Digidiom


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