4 choses à savoir avant de devenir freelance
S’il est tentant de travailler pour son propre compte, il ne faut pas oublier qu’un tel choix comporte son lot d’avantages et d’inconvénients. Le pourcentage d’échec des nouveaux entrepreneurs parle d’ailleurs de lui-même.
Alors que cette formule nécessite des qualités précises, l’organisation et la polyvalence en font partie, il ne faut pas croire pour autant que la route du freelance est un long fleuve tranquille. J’ai sauté le pas vers ce statut, il y a plus de dix ans, plus par nécessité de travailler que par réelle connaissance du terrain. Pendant les premières années, j’ai découvert que ce dernier était miné, et il m’a fallu du temps pour l’apprivoiser. Voici 4 choses essentielles que tout aspirant freelance doit savoir, et avec lesquelles il va vite devoir composer.
La solitude
Trop souvent sous-estimée, la solitude est le quotidien du travailleur indépendant. Il y a ceux qui s’y accommodent sans mal, et les autres qui pensent pouvoir s’y habituer, mais qui déchantent rapidement. J’ai fait partie de cette dernière catégorie, et il m’était impossible de passer outre. Heureusement, l’émergence des communautés Slack et des espaces de coworking contribue aujourd’hui à réduire l’isolement des freelances. Ces solutions ne s’offrent pas à tous, mais n’hésitez pas à vous en rapprocher si l’opportunité se présente.
La précarité
On ne le dit pas assez, mais opter pour ce statut, c’est avoir des lendemains incertains. Parfois source de motivation, les conséquences à long terme peuvent aussi être désastreuses. J’ai vu bon nombre de collègues développer des troubles dépressifs, lorsque la pression est devenue trop intense. Tant que les clients se succèdent tout va bien, mais ce sont les périodes de creux qui sont difficiles à encaisser. Quand une telle situation se présente, relativisez, contrôlez votre stress, et profitez-en pour réactiver votre réseau.
Un trop-plein de liberté
Sachez que trop de liberté peut vous être défavorable. Il est tentant de ne pas se limiter à des horaires précis, et de travailler à toute heure du jour et de la nuit. Grossière erreur ! Si un rythme décalé ne pose pas de problème sur une courte période, s’installer dans cette routine pourrait vous coûter votre bien-être mental et vos clients (car eux ne sont disponibles que la journée). Soyez donc vigilant et respectez un planning sain.
Savoir dire “non”
Qui dit freelance dit négociation. C’est le jeu d’une relation commerciale ! Parfois, vous pourrez faire un geste, mais ce ne sera pas toujours possible, en tout cas pas sans attaquer votre rentabilité. Dès lors, et bien que cela paraisse élémentaire, savoir dire non à un prospect s’avère plus difficile qu’il n’y paraît, surtout lorsqu’on débute. Ne vous sous-vendez pas ! Fixez-vous un tarif horaire, et tenez-vous-y. Acceptez de négocier que dans de rares cas (client fidèle et récurrent, forfait pour intervention longue, etc.).
Être freelance est un statut avantageux sur de nombreux aspects, et ses côtés plus sombres ne doivent pas vous empêcher de réaliser votre projet. Tout le monde fera des erreurs, même avec de bons conseils en main. Ne perdez pas de vue que l’essentiel avant tout est d’être passionné et épanoui dans votre activité !
L’équipe Digidiom