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Sasu ou micro-entreprise : comment choisir ?

L’équipe Digidiom 15/07/2019 Temps de lecture : 6 min

En vue d’une création d’activité, votre choix s’est arrêté sur la SASU et l’auto-entreprise. D’apparences similaires, ce sont pourtant deux régimes différents, aussi bien juridiquement que fiscalement, et votre choix est essentiel pour la suite du projet. Il est donc impératif de ne pas vous tromper. Faisons le point rapidement sur ce que vous devez savoir.

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Généralités

Plus contraignante que la micro-entreprise en matière de fonctionnement (statut, capital social, etc.), la SASU est recommandée aux projets ambitieux. Elle ne fixe aucune limite de chiffre d’affaires, et permet l’intégration de multiples associés. Toutes les activités peuvent être exercées (sauf réglementation exceptionnelle).

A contrario, la micro-entreprise est individuelle, et donc dotée d’un processus plus simple. Elle ne peut intégrer qu’une seule personne, et impose des seuils de CA annuel à ne pas dépasser : 170 000 € pour la vente ou les prestations d’hébergement, et 70 000 € pour les services et professionnels du libéral. De plus, un grand nombre de restrictions d’activités sont imposées, renseignez-vous pour être certain de ne pas en faire partie.

Frais divers et charges

La SASU implique le paiement de frais importants lors de sa création. Immatriculation au RCS et au RM, frais de conseils, rédaction des statuts ou stage obligatoire, il n’est pas rare que la procédure dépasse les 1000 €. Sans parler du capital de départ… À cause de son fonctionnement complexe, les services d’un expert-comptable sont obligatoires, et il peut vous en coûter jusqu’à 2500 € l’année.

Au contraire de cette dernière, la micro-entreprise est entièrement gratuite, et son fonctionnement n’entraîne que des frais très limités (CFE et assurances), pour peu que vous gériez votre comptabilité vous-même.

Couverture sociale et cotisations

Le président d’une SASU est « assimilé salarié » au régime général de la sécurité sociale, et sa protection est totale, hormis l’absence d’assurance-chômage. Les cotisations se payent tous les trimestres, et représentent environ 65 % des rémunérations brutes versées. Si aucun revenu n’est perçu, aucune charge n’est à payer.

L’auto-entrepreneur est lui affilié à la Sécurité sociale des indépendants. Il bénéficie d’une couverture à peu près identique, et ses cotisations sont dues mensuellement, ou chaque trimestre sur option, sur la base d’un pourcentage déterminé du chiffre d’affaires (de 12 % à 23 %).

Imposition

Les bénéfices de la SASU sont soumis à l’impôt sur les sociétés, et le résultat dépend des charges engagées par cette dernière. La rémunération du dirigeant est quant à elle soumise à l’impôt sur le revenu des personnes physiques.

À l’opposé, l’auto-entrepreneur est uniquement rattaché à l’impôt sur le revenu des personnes physiques, après les abattements forfaitaires en vigueur.

Impôts, cotisations sociales, ou frais de fonctionnement, vous observez que les deux formules se distinguent nettement par leurs avantages et inconvénients. Vous êtes seul juge de ce qui vous convient le mieux, mais gardez à l’esprit que si l’auto-entreprise correspond tout particulièrement aux petites activités qui ne veulent prendre aucun risque, la SASU reste le choix le plus crédible vis-à-vis des financeurs et partenaires potentiels, sous couvert d’un capital social assez convaincant.

 


L’équipe Digidiom


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